Reddition totale à Christ

Quelles parts de votre vie ne lui avez-vous pas abandonnées ?

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Dessin d'une femme à genous les bras levés sous la pluie

Si beaucoup disent donner leur vie entière à Christ, dans la réalité nous avons tendance à garder bien vivants des pans entiers de notre ancienne vie. Pourtant Jésus nous invite à ne faire aucun compromis et à tout laisser pour le suivre sur le chemin de l'éternité. C'est aujourd'hui le jour pour t'abandonner complètement à sa vie !

Lui a tout abandonné

Ayant paru comme un simple homme, il s’est humilié lui-même, se rendant obéissant jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix. (Philippiens 2:8)

Jésus-Christ a tout abandonné et a obéi jusqu’au bout en mourant à la Croix pour nous. La Croix est le contraire du compromis : c’est l’acte ultime, extrême, total, qui ne laisse rien de la vie du supplicié. C’est par l’œuvre de la Croix qu’un échange de vies nous est offert : notre vie en échange de la sienne. Ainsi pour ceux qui sont appelés, notre vie n’est plus notre vie. Notre vie c’est Christ.

J’ai été crucifié avec Christ. Ce n’est plus moi qui vis, c’est Christ qui vit en moi. (Galates 5:20)

Dans les eaux du baptême nous avons laissé notre vie d’avant, le “vieux moi” pour revêtir Christ l’Homme nouveau. Voilà l’échange, voilà la régénération, voilà jusqu’où va notre capitulation devant Christ : elle est totale, sans compromis et sans retour.

Voilà jusqu’où va notre capitulation devant Christ : elle est totale, sans compromis et sans retour.

Nous vivons à la manière de Jésus dont l’abandon à la volonté de son Père a été totale et sans possibilité du moindre compromis. Comment pourrions-nous donc venir à Lui en laissant des zones entières de nos vies dont nous lui refusons l’accès ?

“L’effet doudou”

En effet, bien des choses de notre ancienne vie terrestre restent vivaces et actives parce que nous ne voudrions pas que Dieu y mette son nez. Ce sont des “doudous” : ces choses de ce monde qui nous plaisent, qui nous rassurent, qui nous valorisent. Les abandonner, même à Christ, nous laisserait en insécurité intérieure : nous nous sentirions dépouillés, dévalorisés et même dans la crainte.

Peut-être t’accroches-tu à ton travail, au sport, à ton service, à ton ministère, à ton art, aux œuvres de tes mains comme un moyen de te faire du bien et de te valoriser. Abandonner ces choses à Jésus te paraîtrait complètement incongru et vraiment frustrant. Une partie de toi-même te serait enlevée ! Pourquoi ferai-je une telle chose ? Parce que Jésus vaut bien plus que tout cela et le suivre le nécessite.

Jésus lui dit : Il te manque encore une chose: vends tout ce que tu as, distribue-le aux pauvres, et tu auras un trésor dans les cieux. Puis, viens, et suis-moi. (Luc 18:22)

Le “doudou” est parfois aussi une addiction : à la nourriture en excès, à l’alcool ou la drogue, à la TV et aux divertissements, aux réseaux sociaux, à la pornographie, à l’argent et aux possessions, à son propre corps, aux beaux vêtements et tant d’autres. Pour d’autres, il s’agit de s’accrocher à avoir peur de traiter une blessure du passé, à ne pas vouloir pardonner, à rester dans des raisonnements religieux, ou à vouloir se punir pour supporter une culpabilité.

Énormément de chrétiens restent soumis à ces choses malgré leur désir, souvent sincère, de suivre Jésus. Pourquoi ?

Parce que nous voulons que Jésus grandisse —quel chrétien ne le voudrait pas ?— mais nous ne voulons pas diminuer. Nous voulons la résurrection mais nous ne voulons pas la Croix ni mourir à notre vieille nature. Nous voulons les bénédictions de Dieu et la puissance de l’Esprit, mais nous refusons à Jésus la seigneurie. Nous voulons la vie éternelle mais nous sommes rassurés par ce que nous possédons, nos “forteresses” bien gardées. Ces refuges qui nous gardent en sécurité derrière des murs où personne n’a accès.

Pourtant, Jésus n’est-il pas notre bien ? N’est-il pas notre satisfaction ? N’est-il pas notre forteresse ? Lui a non seulement le pouvoir de nous rendre libres, mais il offre bien mieux à ceux qui le laissent être Seigneur dans ces parties de nos vies qui ne lui sont pas encore soumises.

Ce qu’il offre est tellement meilleur

Et même je regarde toutes choses comme une perte, à cause de l’excellence de la connaissance de Jésus-Christ mon Seigneur, pour lequel j’ai renoncé à tout, et je les regarde comme de la boue, afin de gagner Christ (Philippiens 3:8)

Nous n’avons pas le choix : le chemin étroit passe par une reddition totale. Si on vous a dit le contraire, on vous a trompé. Nous ne pouvons pas recevoir le cadeau de la grâce absolue en faisant un échange inabouti de notre vie. Jésus veut toute ta vie ! Il a tout donné pour toi et ce qu’il veut t’offrir, cette vie éternellement satisfaisante en Lui, se trouve de l’autre côté de la Croix. Il n’y a pas d’autre chemin, pas de raccourci.

Le chemin étroit passe par une reddition totale. Si on vous a dit le contraire, on vous a trompé.

N’écoute pas ceux qui te disent que c’est facile. C’est faux ! Il est difficile de suivre Christ car cela demande tout. Rien de moins. Pèse le pour et le contre, calcule le prix ! Mais cela en vaut la peine. Contemple ses promesses ! Pour celui qui vient à Lui :

  • Sa vie qui coule en toi, sa vie à la place de la tienne
  • L’abondance des biens de Sa maison, ne plus jamais manquer de rien
  • La paix qui surpasse toute intelligence, plus jamais d’inquiétude !
  • Ne plus jamais avoir ni faim ni soif
  • Ne jamais mourir
  • Tous les trésors de la sagesse et de la connaissance
  • Être ami de Dieu, avoir Dieu de son côté
  • Être épargné du jugement et de la condamnation
  • La consolation
  • La gloire de régner avec Christ dans le Royaume à venir
  • Et tant d’autres richesses célestes hautement désirables !

La perte est au final bien faible, comparée à l’excellence de la Personne de Christ !

Jésus, je reconnais que cette zone de ma vie m’appartient encore (citer lequel). Ton Esprit me montre cet aspect de ma vie dont je reste seigneur et pour lequel tu n’as pas vraiment ton mot à dire. Je choisi aujourd’hui de le remettre entre tes mains. J’ai confiance que même si cela doit s’écrouler, ton amour fera en sorte de me donner bien mieux. Je ne veux plus vivre à moitié pour toi, mais te donner toute ma vie : ma santé, ma famille, mon travail, mes biens, mon ministère, mon art, mon caractère, ma sexualité, ma vie spirituelle, mon temps, mon argent… Tout est à toi désormais, je m’abandonne à toi mon Sauveur. Amen.

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