REDÉCOBÉ, enrichir simplement sa vie de prière

Bol vert pastel contenant des bonbons multicolores en forme de coeur

Une astuce simple me permet de me souvenir de ce qu'il est important de dire à Dieu pendant mes temps de prière : l'acronyme 'REDÉCOBÉ'. Je vous partage cet outil facile en espérant qu'il enrichisse vos temps avec Dieu comme il l'a fait pour moi.

“REDÉCOBÉ”, j’exprime à Dieu :

  • Ma RE-connaissance
  • Ma DÉ-pendance
  • Ma CO-nfiance
  • Mon OBÉ-issance

Exprimer ma -RE-connaissance

Entrez dans ses portes avec reconnaissance, dans ses parvis avec des chants de louange. (Psaume 100:4)

Voici la porte d’entrée de la rencontre avec Dieu : le remercier et le louer. Je suis vigilant à ne pas passer trop vite à mes besoins quand je viens à Lui. Après quelques secondes sans parler pour faire silence en moi, je prends le temps d’exprimer à Dieu mon adoration et ma reconnaissance. Je m’efforce de me souvenir de ma journée passée pour reconnaître à quel point Il s’est impliqué dans ma vie, et à le remercier pour chaque petite chose.

J’encourage mon âme à se souvenir de la bonté de Dieu qui a jalonné mes heures.

Cela m’aide à me rappeler qui est Dieu : souverain, bon, juste, saint. Je rappelle à mon coeur, particulièrement quand il est tourmenté, que rien n’a échappé à l’amour que Dieu me porte. Que sa fidélité ne dépend pas des circonstances. J’encourage mon âme à se souvenir de la bonté de Dieu qui a jalonné mes heures.

Les bontés de l’Éternel ne sont pas épuisées, Ses compassions ne sont pas à leur terme; Elles se renouvellent chaque matin. Oh! que ta fidélité est grande ! (Lamentations 3:23)

Je sais que Dieu a agi pour moi à chaque instant, souvent sans même que je ne m’en aperçoive. La plupart du temps, je suis facilement capable de voir Dieu dans ces petites choses qu’il prend plaisir à donner à ses enfants. Et s’il a répondu à ma prière, je n’oublie pas de célébrer mon Dieu avant de passer à autre chose.

Plus rarement, il m’arrive de ne plus me rappeler aucune bonté de Dieu, particulièrement si mon coeur est meurtri ou craintif au point de ne plus percevoir son amour. Alors je lui rends grâce pour l’air que je respire, pour la beauté du lever de soleil ou encore pour la puissance de toute sa création qu’il soutient par Sa Parole.

Exprimer ma -DÉ-pendance

Dans mes prières, je m’efforce de résister à la tentation qui consiste à dire à Dieu ce qu’il doit faire et comment il doit s’y prendre. Je lui exprime simplement mes besoins et je m’attends à Lui pour me répondre en son temps et à sa manière. Je me tiens dans l’assurance qu’il entend et qu’il répond à mes prières en chassant le doute de mon esprit. Je veux croire en sa réponse même si ce n’est pas de la manière que j’imagine ou dans le délai que je prévoyais.

La dépendance s’exprime difficilement pour celui qui croit davantage en lui-même, en ses forces, son talent, ses biens ou son influence. Pendant des années j’avais un travail rémunérateur, j’étais apprécié dans mes réseaux de relation et j’avais du talent à revendre pour réaliser mes idées. En quoi alors dépendais-je de Dieu ? Puis il y a quelques années j’ai été conduit par le Seigneur à faire le choix de dépendre de Lui en quittant ce milieu et le confort qui en découlait. Tout ceux qui se sont lancés dans l’appel missionnaire me comprendront : désormais ces choses sont devenues des pertes à cause de l’excellence de la connaissance de Christ.

Sans moi, vous ne pouvez rien faire. (Jean 15:5)

J’apprends à dépendre de Dieu en toute chose de plus en plus. Sans rien vous cacher, cela provoque régulièrement un retour de ma chair qui me crie “tu vas manquer !” Je suis le témoin vivant, comme tant d’autres qui ont fait ce choix, que jusqu’ici je n’ai manqué de rien.

Se rendre dépendant de Dieu provoque un alignement de notre vie : rien alors ne peut se faire sans la grâce de Jésus, qui couvre nos péchés, sans la puissance du Saint-Esprit qui nous donne la force, la sagesse, la patience et tous les fruits de l’Esprit.

Exprimer ma -CO-nfiance

Recommande ton sort à l’Éternel, mets ta confiance en lui, et il agira. (Psaume 37:5)

La prière sans la foi n’est que discours. Je n’oublie donc jamais d’exprimer ma confiance en Dieu. C’est le meilleur moyen de chasser toute pensée de crainte en l’avenir.

Un coeur confiant malgré les circonstances sera approuvé par Dieu et recevra sa récompense.

J’aime beaucoup ce chant de mon enfance que je chante chaque fois qu’une situation éveille de la crainte en moi : Je me confie en Toi, je sais que Tu es mon Dieu, mon avenir est dans ta sûre main, oui dans ta sûre main.

Je remets ma vie, c’est à dire mon corps, mon âme, mon esprit entre les mains de Dieu. Un coeur craintif en l’avenir a oublié de faire confiance à Dieu. Un coeur confiant malgré les circonstances sera approuvé par Dieu et recevra sa récompense.

Or sans la foi il est impossible d’être agréable à Dieu; car il faut que celui qui s’approche de Dieu croie que Dieu existe, et qu’il est le rémunérateur de ceux qui le cherchent. (Hébreux 11:6)

Exprimer mon -OBÉ-issance

Il est important pour moi de ne pas quitter mon temps de prière sans exprimer à Dieu mon désir d’obéir à ses instructions. Ce n’est pas un engagement à atteindre un objectif, c’est un désir joyeux et volontaire de me soumettre au joug doux et léger de suivre Jésus chaque jour.

Obéir c’est infléchir joyeusement ma volonté à la sienne.

Obéir c’est infléchir joyeusement ma volonté à la sienne. Renoncer à mes voies humaines pour suivre le sentier étroit et éternel sur lequel il m’invite à marcher chaque jour. Je cherche à ne pas imposer à ma journée mes propres concepts, mes croyances ou ma culture, mais à choisir d’obéir entièrement à Christ et Sa Parole. Car sa parole est vérité et vie.

Si quelqu’un m’aime, il obéira à ce que j’ai dit. Mon Père aussi l’aimera : nous viendrons tous deux à lui et nous établirons notre demeure chez lui. Mais celui qui ne m’aime pas ne met pas mes paroles en pratique. (Jean 14:23-24)

Si j’oublie de choisir l’obéissance, il est probable que toute ma prière sera sans force. Car alors j’aurais pris la posture de celui qui commande à Dieu de faire ce que je désire. Cela risque d’invalider tout le reste de réduire Dieu à un serviteur. A l’inverse, si je m’engage à écouter et mettre en pratique ses instructions, particulièrement si elles vont à l’encontre de ma propre volonté, alors je manifeste que j’aime vraiment le Seigneur.

Les holocaustes et les sacrifices font-ils autant plaisir à l’Éternel que l’obéissance à ses ordres ? Non ! Car l’obéissance est préférable aux sacrifices, la soumission vaut mieux que la graisse des béliers. (1 Samuel 15:22)

Il m’est arrivé que le Seigneur me demande de pardonner à une personne à qui je ne voulais pas pardonner : j’ai eu un choix à faire. Celui de l’obéissance valait toutes les belles paroles que j’avais pu prononcer jusqu’ici. De sorte que le choix de l’obéissance était le tampon qui validait le temps de prière que je venais de vivre. C’était un choix coûteux, devant lequel mon coeur hurlait “non !”. Mais une fois que j’ai eu pris la décision d’obéir devant Dieu, et que cela a été fait, une immense joie a envahi mon coeur. Ami, l’obéissance est bien plus qu’une contrainte : c’est un acte de liberté.

Père, je sais que tu prends plaisir à mes prières. Aucune d’elle n’est ignorée, tu les reçois toutes. Aussi je veux apprendre à y exprimer de tout mon coeur ces éléments qui te plaisent : ma reconnaissance envers ta personne et tes bienfaits, ma dépendance à ta grâce et à ton Esprit, ma confiance en ta sûre main pour mon avenir et mon obéissance sincère à tes merveilleuses instructions. Souffle Esprit-Saint sur mes temps de prière, souffle sur mon coeur pour qu’il exhale ces parfums. Amen.

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